Tisser


Pour chaque pièce, je  privilégie la perception du mouvement, du vivant,  de l’organique. Je joue avec la légèreté du fil de fer et accède au dessin mural et spatial. En déroulant petit à petit cette ligne de matière, je l’entrelace pour faire peau, texture, corps dont je pressens la posture mais ignore la démarcation finale offerte à l’inachevé. Pendant le temps du tissage c’est la pièce elle-même qui me guide jusqu’à cet endroit où « elle se tient » et reste ouverte à l’imagination des regardeurs.